Et si on laissait tomber la pression autour de l'alimentation des enfants ?
- Alice

- 25 août
- 3 min de lecture
En tant que parents, on veut naturellement le meilleur pour nos enfants. Et c’est normal. Leur offrir une alimentation saine fait partie des choses qu’on prend à cœur. Mais dans un quotidien surchargé, entre travail, devoirs, courses et vie sociale, cette exigence peut vite tourner à la pression... voire à la culpabilité.
Alors aujourd’hui, on prend le contrepied. Et si vouloir trop bien faire, c’était justement ce qui compliquait tout ? Voici quelques pistes pour lâcher prise — avec des faits à l’appui !
1. Trop contrôler ce que mange son enfant peut avoir l'effet inverse
On croit souvent que plus on contrôle, plus on protège. Mais des études montrent l’inverse : un contrôle excessif de l’alimentation (interdictions, limitations strictes...) peut dérégler la relation des enfants à la nourriture.
Plusieurs études ont montré que les enfants soumis à de fortes restrictions alimentaires avaient plus tendance à se jeter sur les aliments "interdits" dès qu’ils y avaient accès. Source
En bref ? Vouloir bien faire peut, sans le vouloir, créer de futures compulsions ou un rapport culpabilisant à la nourriture.
2. Ce n’est pas grave si un repas est "imparfait"
On parle souvent de l’équilibre d’un repas… mais ce qui compte vraiment, c’est l’équilibre sur la semaine, voire le mois. Les professionnels de santé le disent : aucun aliment n’est à bannir, tout est question de fréquence et de variété.
Les recommandations du PNNS (Programme National Nutrition Santé) en France insistent sur l’importance d’un équilibre global, sans diaboliser un aliment ou un moment de craquage. Source
Donc, un goûter sucré ou un dîner de dernière minute, ce n’est pas un drame. C’est la régularité des bons choix qui compte.
3. Ce n’est pas qu’un problème de temps, mais d’environnement
On se dit souvent : "Je n’ai pas le temps de bien faire à manger." Mais en réalité, ce n’est pas qu’une question de minutes. Le vrai sujet, c’est : qu’est-ce qu’on a sous la main ? Quels choix sont faciles et accessibles ?
Plusieurs études montrent qu'aujourd’hui, on passe de moins en moins de temps par jour à cuisiner. De ce fait, on dépend bien plus des aliments préparés — souvent trop sucrés, trop salés ou trop gras — ce qui impacte négativement la qualité globale de notre alimentation. Sources: Source : In Defense of Food (2008) & Cooked (2013), Michael Pollan
Moralité : il existe aujourd’hui des produits malins, plus sains et tout prêts. C’est exactement ce que j’ai voulu créer avec Patadrimz, une pâte à tartiner gourmande mais plus équilibrée, pensée pour simplifier les petits-déjeuners et goûters des familles, sans culpabilité.
4. Les "bonnes intentions" ne suffisent pas
En Belgique, 1 enfant sur 3 est en surpoids ou obèse avant 12 ans. Pourtant, 80 % des parents pensent que leur enfant mange de manière assez équilibrée. Source : Sciensano 2023 & Ligue des Familles 2022
Ce décalage montre que l’intention ne fait pas tout. Il faut changer notre approche.
5. Une autre voie : faire confiance, transmettre, partager
Plutôt que de tout contrôler, on peut :
guider nos enfants dans leurs choix,
leur faire découvrir les aliments, les textures, les goûts,
partager des repas sans stress,
leur apprendre à écouter leur faim et leur satiété.
C’est l’approche d’Ellyn Satter, spécialiste en alimentation des enfants : le parent décide du quoi, du quand, du où, et l’enfant décide du combien et du si. Ça apaise les repas… et ça fonctionne.
🍫 Patadrimz : une solution pensée par une maman, pour des petits déjeuners plus gais
En créant Patadrimz, j’ai voulu proposer une pâte à tartiner qui plaît aux enfants et qui rassure les parents. Parce qu’en tant que parent, on mérite de souffler un peu — et nos enfants aussi !👉 Découvrir Patadrimz
En conclusion
Parfois, vouloir trop bien faire, c’est ce qui rend les choses difficiles. Et si on lâchait un peu la pression ? Nos enfants n’ont pas besoin de perfection. Ils ont besoin d’un environnement rassurant, de repères, et de plaisir à table.
Moins de contrôle, plus de confiance : c’est bon pour eux, et pour nous aussi !



